Le 11 novembre 1979, pour la première fois dans l'histoire aérienne, un vol commercial a dû se poser d'urgence à l'aéroport de Manises, près de Valence en Espagne suite à la présence dangereuse d'un OVNI. Après une escale à Majorque pour faire le plein de carburant, l'avion de la compagnie aérienne Trabajos Aereos y Enlaces (TAE) reprend son trajet vers Las palmas.
Vers 23h, le pilote et son équipage aperçoivent des lumières rouges approchants dangereusement de l'avion. Le capitaine contacte aussitôt le centre de contrôle radar de Barcelone afin d'être informé sur une présence dans son espace aérien. Ni les radars du centre de contrôle de Barcelone, ni les radars militaires de Madrid n'arrivent à donner d'informations au pilote. Pour eux, rien à signaler. Le pilote prend alors l'initiative de changer d'altitude afin de s'éloigner du potentiel danger. Surprise ! Les lumières poursuivent l'avion en violation totale des règles de sécurité aérienne. Le pilote prend alors une décision radicale dont l’enregistrement restera célèbre : "C'est beaucoup plus rapide que nous et cela se rapproche de plus en plus. Je vais à Valence!".
Il déclenche alors un atterrissage d'urgence sur l'aéroport de Manises, proche de Valence.
Selon l'équipage, les lumières ont disparu juste avant l’atterrissage. Cela sera confirmé par trois traces radars et par des témoins oculaires. Les signatures radar ont montré trois objets de 200 mètres de diamètre dont un qui est passé tout proche de la piste d’atterrissage. Le magazine Enigmas publiera des témoignages d'employés de l'aéroport et de chauffeurs de taxis ayant aperçu la lumière proche de la piste d’atterrissage. Le magazine publiera également des photos...
Les autorités espagnoles ont envoyé un avion de chasse Mirage F-1 à l'encontre des lumières. Le pilote a dû atteindre la vitesse de mach 1.4 (1700 km/h) afin de garder le contact visuel avec une des lumières. Il a observé un cône tronqué à la couleur changeante. La lumière disparaît après une accélération. L'opérateur radar signale alors au pilote qu'une autre trace radar a été repérée vers Sagonte. L'avion parvient à venir à la rencontre de l'OVNI qui accélère aussitôt et en plus bloque tous les systèmes de communication de l'avion de chasse. Après 2h de vol, le mirage doit rentrer à la base.
L'incident remontera jusqu'au parlement espagnol. Un député questionnera le gouvernement sur le sujet. Il obtiendra comme seule réponse...le silence.
En 1994, un rapport sur l'incident a été déclassifié : Les deux pilotes auraient vu des flashs émis par les cheminées d'un complexe d'industrie chimique. D'autres explications non officielles évoquent la présence d'un porte-avions navigant en mer Méditerranée. Les lumières auraient pu être des avions de chasses. La panne des communications du Mirage F1 aurait pu être un appareil de brouillage américain. 41 ans plus tard, il n'y a toujours pas d'explications....
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