Le 28 janvier 1994, l’Airbus du vol Air France n°AF 3532 quitte Nice à destination de Londres. Le commandant Jean-Charles Duboc et son équipage observent alors un OVNI.
En France, un pilote de ligne d'Air France a osé témoigner : Jean-Charles Duboc. Cet ancien commandant de bord détient plus de 500 jours de vol à son actif et obtiendra en fin de carrière, le très prestigieux poste de commandant de bord de Boeing 747. Il affirme avoir observé avec sa copilote "Un OVNI près de Paris, pendant un vol Nice-Londres, qui ressemblait à un énorme disque, d'environ 300 mètres de diamètre". L'OVNI a même laissé une signature radar. Mais "comme toutes les compagnies aériennes, Air France est soucieuse de son image. C'était très dur d'aborder le sujet".
Les faits
Le 28 janvier 1994, à 13h14, aux environs de Coulommiers en Seine-et-Marne, l'Airbus 320-111 vole à 11 900 mètres d'altitude. Les conditions météorologiques sont excellentes. C'est alors que le chef steward présent dans le poste de pilotage, signale au pilote un ballon météorologique. La copilote Valérie Chauffour confirme. Le commandant Jean-Charles Duboc pense plutôt à un avion en virage à 45° d’inclinaison. Mais après une plus longue observation, les trois témoins s'accordent pour affirmer qu'ils sont dans l’incapacité de définir ce qu'est cet objet.
Le pilote estime l'OVNI à une altitude de 10 500 mètres et à une distance de 50 km et par déduction d'une taille assez importante. Les trois protagonistes sont surpris par les changements de forme de l'objet, passant d'une forme de cloche brune à une lentille marron. L'objet finira par disparaitre subitement. Suivant le protocole, Jean-Charles Duboc informe le centre de contrôle de la navigation aérienne de Reims qui n'a aucun autre vol de renseigné dans le secteur. Reims rapporte donc au Centre d'opération de la défense aérienne (CODA) de Taverny l’observation faite par l’équipage. Le CODA a bien repéré un signal radar de l'OVNI. L'enregistrement radar a duré 50 secondes et a bien croisé la trajectoire du vol AF 3532. Cette signature radar ne correspond à aucun autre plan de vol déposé. Après enquête, le Centre d'Opération de la Défense Aérienne a pu exclure l’hypothèse du ballon météorologique et de mesurer la longueur de l'objet : 250 mètres.
Le témoignage complet du commandant Jean-Charles Duboc :
"Nous sommes en vol de croisière vers Coulommiers, à 11 700 m d’altitude, par d’excellentes conditions météorologiques, avec une visibilité de 200 à 300 km et une couverture nuageuse d’alto cumulus recouvrant la région parisienne.
Un stewart se trouve dans le poste de pilotage à cet instant. C’est lui qui voit le premier un objet dans le ciel. Il s’exclame : « Un ballon météo ! »
Ma copilote Valérie l’identifie elle-aussi, dans un premier temps, comme un ballon météo.
Je suis le troisième et le dernier à le voir. Par contre, je l’identifie comme étant un avion en virage à 45 ° d’inclinaison, avant qu’il n’ait les ailes à l’horizontale…
L’excellente visibilité me permet ensuite d’estimer que cet objet plutôt étrange est à une distance de 46 km, à une altitude d’environ 10 500 m dans nos 10 h, c’est-à-dire au Nord-Ouest, pratiquement à la verticale de Paris.
Comme nous poursuivons notre route et que nous maintenons notre cap, nous le dépassons et je peux remarquer sa couleur rouge brunâtre avec des bords légèrement flous et surtout une taille immense que j’estime à près de 1 000 mètres de diamètre pour une épaisseur de 100 mètres ! En effet, à une telle distance, un avion de ligne n’est qu’un point minuscule ! Cet objet semble être un gigantesque disque, sans détails apparents, ni ailes ni gouvernes ou moteurs, que nous pouvons voir sous plusieurs angles pendant près d'une minute."
Décédé le 17 mars 2018, Jean-Charles Duboc a été l'un des rares pilotes français a témoigner publiquement.
Son témoignage complet en vidéo :
Comments