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L'incident du Nimitz : Un OVNI pris en chasse filmé par l'armée

Dernière mise à jour : 31 mars 2021

En novembre 2004, un des six groupes aéronavals de la marine américaine, le Carrier Strike Group Eleven qui est affecté à la Flotte du pacifique est de sortie plusieurs semaines pour des manœuvres d’entraînement au large de San Diego son port d’attache. Ce groupe aéronaval est composé du porte-avion USS Nimitz, du croiseur lance-missiles USS Princeton, des destroyers USS Higgins et USS Chafee, du navire d’approvisionnement USNS Bridge et du sous-marin nucléaire d'attaque USS Louisville. Les radars vont rapidement détecter des échos d'objets aux mouvements incohérents. Des avions de chasse sont envoyés sur place afin de résoudre le mystère. C'est à cette occasion qu'un pilote de chasse tentera de s'approcher d'un OVNI et qu'un second réussit à filmer cet étrange objet en forme de Tic Tac. Retour sur cette étrange rencontre.


Le Carrier Strike Group Eleven doit partir en mission dans quelques mois. Les exercices grandeur nature ont pour but de coordonner les équipes des différents vaisseaux formant l'escadre et de paramétrer les nouveaux matériels technologiques récemment installés. Mais des événements troublants viennent modifier ces exercices d'entraînements.




Une présence radar troublante


L’opérateur radio du Princeton, Kevin Day, observe pendant 15 jours sur ses écrans des objets qui apparaissent instantanément à une altitude de 20 000 mètres (Capacité maximale de détection du radar. Au delà se trouve la stratosphère : l'espace) et qui chutent à 2 000 mètres en direction de l'océan à une vitesse approximative de 220 Km/h sans provoquer de bang supersonique. Après quelques heures en vol stationnaires, ces groupes de 5 à 10 OVNIs disparaissaient subitement des radars ou remontent tout droit en direction de l'espace à très grande vitesse. Pendant ces 15 jours, les opérateurs radar du Princeton tentent d'identifier les objets en éteignant et recalibrant leur système radar afin d'exclure tout écho fantôme.


Le 14 novembre 2004, alors que pour la première fois des avions de chasse F-18 s’envolent pour des exercices en vol, les OVNIs réapparaissent. Un responsable des opérations de l'USS Princeton contacte alors le pilote David Fravor pour annuler la mission d’entrainement et réoriente les deux F-18 vers les OVNIs afin d’obtenir un contact visuel.

Le Commandant Fravor expliquera dans ces futurs témoignages qu’il n’était pas au courant des échos radars présents depuis 15 jours. C’est l’opérateur radar qui l’en informe par radio afin de justifier l'annulation des exercices d'entraînement. Il y a alors deux F-18 en vol. Chaque F-18 est composé d’un pilote et d’un officier des systèmes d’armes. Un avion AWACS (système de station radar monté à bord d'un avion) est également présent.


Un troisième F-18 piloté par le lieutenant-colonel «Cheeks» Kurthter, termine son entraînement et se trouve proche de la zone. Ce fut le premier à être contacté pour aller observer cet OVNI de plus près. Alors que Cheeks vole au-dessus de la zone ciblée, il voit une perturbation à la surface de l'océan.


Une section ronde d'eau turbulente d'environ 50 à 100 mètres de diamètre qu'il décrit comme une "eau vive" avec quelque chose sous la surface comme un banc ou un navire qui venait de couler. Il reçoit l'ordre de rentrer au porte-avion alors que les deux autres F-18 approchent de la zone.



Un contact visuel avec l'OVNI


Les conditions climatiques sont excellentes. Les F-18 arrivent sur la zone cible et le Commandant Fravor aperçoit un bouillonnement blanchâtre dans l’océan et un objet submergé en forme de croix † de la taille d’un Boeing 737. Rapidement Fravor et le pilote du second F-18, le Lieutenant Commandant Jim Slaight repèrent au dessus de ce bouillonnement, un plus petit objet de couleur blanche en forme d’un Tic-Tac : un OVNI blanc solide et brillant de 10 à 15 mètre de long, lisse, sans hublots mais avec des petit crochets en dessous.


Formé pour cela et suivant le protocole, le Commandant Fravor décide de s’approcher de l'OVNI en amorçant une descente lente circulaire. L’OVNI par des mouvements "défiant toute physique", comme le rapporte Fravor, empêche le F-18 de verrouiller son radar sur son opposant. Le Tic-Tac amorce alors une trajectoire montante similaire à Fravor lui permettant de rester à distance du F-18. Changeant alors de tactique, le Commandant décide de s’orienter directement vers l’OVNI dans un plongeon vertical. Mais l’objet accélère subitement et disparaît du champ visuel des avions de chasse. L’opérateur radio de l‘USS Princeton informe alors les pilotes que l’écho radar du Tic-Tac se trouve à 100 km du lieu où ils étaient positionnés. Selon les calculs, l’OVNI se serait déplacé à une vitesse de Mach 3 (3 600km/h). A court de carburants, les avions rentrent au porte-avions.


Tous les échanges audios entre les F-18 et les opérateurs du navire radar Princeton ont été enregistrés. Ils ressemblent à tous les échanges d'interceptions faits par le passé à l'exception notable des voix de l'équipage qui sont plus accentuées et du verbiage utilisé pour identifier la cible qui sont différent de tout ce qui avait été entendu auparavant pour décrire un autre aéronef.


Lors du débriefing, l'officier des systèmes d'armes de David Fravor et les deux autres pilotes du second F-18 confirment le témoignage du Commandant : l'objet planait, il était uniformément blanc, d'environ 46 pieds (15 m) de long, ayant un axe horizontal médian perceptible comme un fuselage mais sans fenêtres, nacelles, ailes ou système de propulsion visibles.



L'OVNI Tic Tac filmé par un avion de chasse


La nouvelle circule vite auprès des autres pilotes présents sur le Nimitz. Une deuxième équipe de F-18 décolle afin de poursuivre l’OVNI. Le pilote Chad Underwood, qui a également témoigné de l’incident, promet à Fravor de retrouver l’OVNI. Équipé d’une caméra infrarouge "FLIR", l’avion d’Underwood parviendra à s’approcher du Tic-Tac et réussit à le filmer jusqu'à que l'OVNI décide de s'éloigner. L’observation s’arrête là. Une partie de la vidéo fuitera par la suite et prendra le nom de "Flir1". Le film durerait en réalité une dizaine de minutes et selon des témoins, la vidéo publique ne montrerait pas certains mouvements incroyables de l'OVNI. Plus d’une dizaine de militaires présents ce jour là ont témoigné publiquement de l'incident.

Jason Turner était maître de 3ème classe sur l'USS Princeton. Il livrait ce jour là du matériel dans la salle d'analyse des données (Ship’s Signal Exploitation Spaces) et remarqua aussitôt la vidéo du Tic Tac qui était diffusée en boucle sur un écran. Le témoin involontaire observera alors l'OVNI effectuer un certain nombre de manœuvres impossibles à effectuer avec un aéronef classique. Ces images n'apparaissent pas dans la courte vidéo qui a fuité dans la presse.

Il témoigne : "Ce truc devenait fou, comme faire des virages.C’est incroyable la quantité de forces g qu’elle appliquerait à un humain. Il a fait une manœuvre puis cette chose s'est arrêtée de tourner et est juste partie. Dans un instant.La vidéo que vous voyez maintenant n'est qu'un petit extrait au début de la vidéo. Mais cette chose, c'était tellement plus que ce que vous voyez dans cette vidéo."

Quelques mois après l'observation, certains des protagonistes de l'incident seront interrogés par l'AATIP (programme secret d'études sur les OVNIs du Pentagone). L'organisme rédigera un rapport qui finira par fuiter dans la presse plusieurs années après (consultable ici).


Les cassettes confisquées par de mystérieux hommes ?


Maître Patrick "PJ" Hughes était technicien aéronautique sur le Nimitz. L’une de ses tâches consistait à sécuriser les enregistreurs de données sur disque dur de l’avion Hawkeye qui était en vol lors de l'incident avec le Tic Tac. Il n'était pas au courant de la présence d'OVNIs dans le ciel. Il affirme avoir reçu la visite de son supérieur accompagnés de deux inconnus.

"Ils m'ont ordonné d'effacer tout ce qui se trouvait dans le la réserve, même les cassettes vierges."




Il témoigne : "Nous les appelons des briques, mais elles contiennent le logiciel pour faire fonctionner l'avion et elles enregistrent un grand nombre de données que l'équipage de l'air voit pendant le vol". Quelques minutes après avoir sécurisé les "briques", son commandant et deux inconnus le rejoignent : "Ils (les 2 inconnus) n’étaient pas sur le navire plus tôt et je ne les ai pas vus venir. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là. Nous avons mis les briques dans les sacs, il les a pris, puis lui et les deux agents sont partis". Voorhis était maître de 3ème classe stationné en poste sur l'USS Princeton et spécialiste technicien du navire pour le Cooperative Engagement Capability (Veille Coopérative Navale : Instrument pour mutualiser les données de l’ensemble des radars disponibles au sein d’une force) et du système de combat Aegis (Système d'armes naval américain). Il affirme avoir reçu la même visite : "Ces deux gars arrivent en hélicoptère, ce qui n’était pas rare. Mais peu de temps après leur arrivée, peut-être 20 minutes, mon supérieur hiérarchique m'a demandé de remettre tous les enregistrements du système AEGIS". Selon Voorhis, son supérieur lui aurait également ordonné de recharger tous les enregistreurs du "Cooperative Engagement Capability" (CEC) car toutes les données avaient été effacées tout comme les données optiques et les communications radios. Il complète : "Ils m'ont même dit d'effacer tout ce qui se trouvait dans le magasin (la réserve), même les cassettes vierges."


Dans ses interviews, le Commandant Fravor déclarera ne pas croire à l'arrivée de mystérieux individus qui auraient confisqué les enregistrements. Il affirme n'avoir aperçu personne et assure qu'il ne lui a jamais été ordonné de ne pas évoquer cet incident ou de signer une clause de confidentialité. Il concède que les cassettes d'enregistrement ont bien disparu mais qu'il était très fréquent que les opérateurs effacent des bandes afin de les réutiliser.



La vidéo fuite dans la presse

La vidéo commencera à circuler sur internet à partir de 2007 avant d'être rapidement retirée. Dans un premier temps l’armée américaine ne commentera pas cette vidéo. Puis le 17 septembre 2019, sous la pression d’un article du NY Times, des témoignages de militaires témoins de l’incident et des sénateurs américains qui commencent à poser des questions, elle se verra obligée d’authentifier la vidéo et de confirmer que les objets étaient bien non-identifiés. Dans un communiqué adressé au site d’informations spécialisé The Black Vault, Joseph Gradisher, le porte-parole de la Marine reconnaitra officiellement l’observation "d’objets inconnus violant l’espace aérien américain, le phénomène montré dans ces vidéos n’est pas iden­ti­fié". Selon lui, il ne s’agissait pas de vidéos "déclassifiées" mais d’une simple fuite. En 2020, le Ministère de le défense américaine a finalement rendu publique la vidéo et a confirmé que "le phénomène aérien observé reste qualifié de non identifié".


En 2020, suite à une autre demande de déclassification de documents, l'US Navy a dû reconnaître qu'il existait une autre vidéo et des résumés de réunion sur l'incident du Nimitz mais que ces documents ne pouvaient être rendus publics pour cause de Secret Défense.


 




 



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