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Les témoins radar de l'incident du Nimitz

Dernière mise à jour : 7 avr. 2021

En 2004, lors de manœuvres au large de San Diego, un groupement militaire naval américain a pu observer un OVNI en forme de Tic Tac. Le pilote de chasse David Fravor a tenté de l'intercepter alors qu'un second pilote, Chad Underwood, a réussi à le filmer. Les deux pilotes ont témoigné dans la presse sur cette observation d'OVNI. Les opérateurs radar ont pu suivre également ces OVNIs sur leurs écrans. A leur tour de témoigner.



Ils sont cinq à témoigner, cinq frères d'armes unis par leur métier mais aussi par ce qu'ils ont vu sur leurs écrans. Tous étaient présents ce mois de novembre 2004 lorsque des objets aux déplacements incohérents sont apparus sur les radars. Gary Voorhis, Jason Turner, P.J. Hughes, Ryan Weigelt, Kevin Day et Sean Cahill ont décidé de briser le silence afin de comprendre ce qui s'est passé ce mois de novembre 2004.

Des échos fantômes sur les écrans


Gary Voorhis, 6 années d'expériences dont deux "tournées" en zone de combats, était maître de 3e classe stationné sur le croiseur lance-missiles USS Princeton lors des faits. Il est le seul technicien du navire pour le Cooperative Engagement Capability (Instrument pour mutualiser les données de l’ensemble des radars disponibles au sein d’une force) et du système de combat AEGIS (Système d'armes naval américain). En échangeant avec d'autres techniciens radars, il apprend que les radars recevaient des "traces fantômes" ou des "encombrements" sur leurs écrans. Le responsable en chef, Gary Voorhis, décide alors de relancer et de recalibrer les systèmes afin de faire disparaître ces fausses traces radars. Les réglages finiront par provoquer l'effet inverse de celui souhaité. Les échos fantômes ne disparaissent pas des écrans. Bien au contraire, le recalibrage permet de mieux suivre ces "encombrements" qui en réalité sont de vrais objets.


Voorhis témoigne : "Une fois que nous avions terminé tous les recalibrages et que nous les avions remis en place, les pistes étaient en fait plus nettes et plus claires. Parfois, ils se trouvaient à une altitude de 80 000 (25 000 mètres) ou 60 000 pieds (20 000 mètres). D'autres fois, on les repérait à environ 30 000 pieds (10 000 mètres) et ils se déplaçaient à une vitesse de 100 nœuds (185 km/h). Leur section transversale radar (Mesure de la détection d'un objet par le radar) ne correspondait à aucun aéronef connu. Ils étaient rouges à 100% sur l'écran. Aucun transpondeur (dispositif électronique qui émet une réponse quand il reçoit une interrogation par radio), aucun IFF (système qui permet aux radars d'approche civils ou militaires de reconnaitre des avions amis ou ennemis)."


Gary Voorhis affirme dans le documentaire Unidentified, que le sonar du sous-marin participant aux exercices avait repéré un objet dans l'eau qui se déplaçait à une vitesse supérieur à 70 nœuds (130 km/h).


Kevin Day était responsable de la protection de l'espace aérien de la flotte aéronavale. Il est présent dans le Centre d’information de combat (Centre tactique du navire qui fournit des informations traitées pour le commandement et le contrôle de l'espace de combat) du Princeton. Il repère sur ses écrans d'étranges traces radars.


Day témoigne : "Mon travail consistait à piloter les radars et à identifier tout ce qui volait dans le ciel. La raison pour laquelle je dis que ces traces étaient bizarres est parce qu’ils apparaissaient en groupes de cinq à dix et qu’ils étaient assez rapprochés les uns des autres. Il se dirigeaient vers le sud à une vitesse de 100 nœuds (185 km/h) et à une altitude de 28 000 pieds (8 500 m)." Gary Voorhis tente alors de vérifier visuellement si les objets repérés sur les radars sont réels : "Quand ils apparaissaient sur le radar, je repérais la zone de signalement, puis je courais vers le pont et je regardais à travers une paire de jumelles fortement grossissantes dans la direction d'où venaient les retours radars."


Ses yeux confirment alors les radars : "Je ne pouvais pas les distinguer clairement, mais ils étaient là à planer, puis tout à coup, en un instant, ils se dirigeaient dans une autre direction et s'arrêtaient à nouveau. La nuit, ils dégageaient une sorte de lueur phosphorescente et étaient un peu plus faciles à voir que de jour."

Cahill : "Je peux vous dire que j’en ai encore la chair de poule. J’étais comme hypnotisé, je n’en croyais pas mes yeux."

Sean Cahill était capitaine d’armes sur l’USS Princeton, responsable de la discipline à bord et patrouilleur anti-terroriste. Très marqué par cet évènement, il affirme avoir également eu un contact visuel avec ces OVNIs. Il raconte dans le documentaire Unidentified : "On avait été convoqué sur l’aileron de passerelle pour observer le ciel et avertir le pont si on voyait quelque chose. On regardait au dessus à 45° degrés et on a vu une constellation de lumières dans le ciel. Ces lumières changeaient de positions, certaines allaient vers l’intérieur, d’autres vers l’extérieur mais l’ensemble était en rotation. Les lumières ont commencé à s’éteindre puis tout a disparu sans laisser de trace, sans le moindre effet. En un clin d’œil, il n’y avait plus rien. La nuit était claire, ce n’était pas les étoiles qui disparaissaient derrière les nuages. Je peux vous dire que j’en ai encore la chair de poule. J’étais comme hypnotisé, je n’en croyais pas mes yeux."


Il raconte également sa frustration face au manque d'informations données par sa hiérarchie : "Chaque soir, on avait un briefing opérationnel de renseignements. Je m‘en réjouissais d’avance parce que je me disais qu’on allait apprendre de quoi il s’agissait. Dès le début, le capitaine en charge du briefing fait un signe de la tête en direction du type de l’ordinateur. Une caricature de vaisseau spatiale avec un petit martien balaye alors l’écran. Tout le monde a rigolé et le capitaine nous dit : On s’est bien amusé. J’ai cru comprendre que vous avez vu quelque chose. Mais on tourne la page."



La vidéo de la rencontre tourne en boucle


Le 14 novembre 2004, alors qu'un exercice de défense aérienne est prévu, Kevin Day finit par convaincre son commandant de diriger des avions vers les objets afin de tenter une interception. C'est ce qui mènera le pilote de chasse, David Fravor à rencontrer l'OVNI Tic Tac puis au pilote Chad Underwwod à le filmer.

Jason Turner était maître de 3ème classe sur l'USS Princeton. Il livre ce jour là du matériel dans la pièce d'analyse des données (Ship’s Signal Exploitation Spaces) et remarque aussitôt la vidéo du Tic Tac diffusée sur un écran. Le témoin malgré lui observe alors l'OVNI effectuer un certain nombre de manœuvres impossibles à effectuer avec un aéronef classique. Ces images n'apparaissent pas dans la courte vidéo qui a fuité dans la presse.


Il témoigne : "Ce truc devenait fou, faisait des virages. La quantité de forces G que devrait supporter un humain serait incroyable. Il a exécuté une manœuvre... Ils le poursuivaient, puis cette chose s'est arrêtée de tourner et a disparu. Instantanément. La vidéo qui a fuité n'est qu'un petit extrait du film complet. Mais cette chose, c'était tellement plus que ce que vous voyez dans cette vidéo."

Ryan Weigelt, premier maître et responsable moteur électrique de l'hélicoptère "Seahawk" à l'époque des faits, se trouvait également à l’intérieur du CIC du Princeton. Il aurait également pu voir la vidéo d'un avion de combat F-18 tentant d'intercepter le Tic Tac. Il confirme que la vidéo est beaucoup plus longue que l'extrait diffusé en 2017.


Il témoigne : "J'étais dans la pièce pendant un bon moment et la vidéo était à l'écran durant tout ce temps. Je ne pourrais pas vous dire combien de temps, mais la vidéo jouait quand je me suis préparé à aller au combat et elle jouait toujours quand je suis parti".


Voorhis : "L'objet continuait de faire des virages serrés et à tourner à angle droit."

Voorhis évoque également la vidéo qu'il a pu visionner sur le réseau LAN du navire : "J'ai vu une vidéo qui durait environ 8 à 10 minutes et dont l'image était beaucoup plus nette. Dans la vidéo que j'ai vue, vous pouviez constater la difficulté qu'a le pilote pour suivre cette chose. L'objet continuait de faire des virages serrés et à tourner à angle droit."


Plus étonnant encore est la disparition des données radars et de la vidéo.


Les cassettes disparaissent


Kevin Day raconte qu’en fin de journée, après avoir discuté avec les pilotes, il prend la décision de rédiger un rapport pour laisser une trace de ces événements. Lorsqu’il se branche sur le système central, surprise, toutes les données ont disparu.


Maître Patrick "PJ" Hughes était technicien aéronautique sur le Nimitz et l’une de ses tâches consistait à sécuriser les enregistreurs de données sur disque dur de l’avion Hawkeye qui était en vol lors de l'incident avec le Tic Tac. Il n'était pas au courant de la présence d'OVNIs dans le ciel. Il témoigne : "Nous les appelons des briques, mais elles contiennent le logiciel pour faire fonctionner l'avion et elles enregistrent un grand nombre de données de vol".

Quelques minutes après avoir sécurisé les "briques", son commandant et deux inconnus le rejoignent : "Ils (les 2 inconnus) n’étaient pas sur le navire plus tôt et je ne les ai pas vus venir. Je ne sais pas comment ils sont arrivés ici. Nous avons mis les briques dans les sacs, le Commandant les a pris puis lui et les deux agents sont partis". Voorhis a reçu la même visite : "Ces deux gars arrivent en hélicoptère, ce qui n’était pas rare, mais peu de temps après leur arrivée, peut-être 20 minutes, mon supérieur hiérarchique m'a demandé de remettre tous les enregistrements du système AEGIS". Selon Voorhis, son supérieur lui aurait également ordonné de recharger tous les enregistreurs du "Cooperative Engagement Capability" (CEC) car toutes données avaient été effacées. Idem pour les données optiques et les communications radios. Il complète : "Ils m'ont même dit d'effacer tout ce qui se trouvait dans le magasin (la réserve), même les cassettes vierges."


Le Commandant David Fravor qui a tenté d'intercepter le Tic Tac a, lors d'une interview, contredit les témoins cités précédemment concernant la vidéo. Il affirme que la vidéo ne dure pas 10 minutes et qu'il n'y a pas eu de confiscation de bandes par de mystérieux hommes.


Christopher Mellon, ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense pour le renseignement qui a rejoint l'entreprise Too the stars, affirme dans le documentaire Unidentified que toutes les données des navires présents lors de l'incident avaient disparu.


Lors d'observation d'OVNIs, il est très important de posséder de nombreux témoignages et de multiplier les preuves matérielles (données radars, vidéos, échanges audios...). L'incident du Nimitz est une des observations d'OVNIs les plus importante réalisée car les sources de preuves sont nombreuses. Il y a eu depuis, d'autres rencontres entre militaires et OVNIs. Certaines ont fuité dans la presse, les autres sont encore classifiées...mais pour encore combien de temps ?


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